Date de sortie : 24/09/2025
Durée : 1h50
Essentiel et militant
Put your soul on your hand and walk est un film essentiel dans le contexte actuel. Compte-rendu des échanges entre la réalisatrice et Fatma Hassona, malheureusement décédée peu de temps après, juste après l'annonce de la sélection du film au festival de Cannes, le film est porté par cette jeune photographe, sourire aux lèvres quand elle parle de bombardement, et par son travail, ponctuations si fortes à cette relation qui se noue et se maintient sous nos yeux.
L'objet filmique n'est pas tellement criticable en soi. Entièrement composé de séquences filmées au smartphone, retraçant essentiellement des discussions en visio, souffrant des conditions difficiles de connexion dans cette ville bombardée, il est compliqué de garder le contact avec cet ailleurs qui pourrait être le nôtre. La réalisatrice fait tout elle-même, comme si elle nous demandait aussi de faire l'effort de rester en contact avec ces populations civiles tristement sacrifiées.
Mais du coup la technique paraît bien anecdotique...
Les enjeux géopolitiques échappent certainement à beaucoup, dont moi, mais il est important de faire vivre ce film pour ce qu'il est : un témoignage essentiel, émouvant mais dur de que qui se passe à Gaza, dans une indifférence internationale préoccupante.
Réalisation : Sepideh Farsi, Fatma Hassona
Scénario : Sepideh Farsi
Musique : Cyna Peyghamy
Photographie : Sepideh Farsi
Montage : Sepideh Farsi, Farahnaz Sharifi
Produit par : Javad Djavahery, Sepideh farsi,
Essentiel et militant
Put your soul on your hand and walk est un film essentiel dans le contexte actuel. Compte-rendu des échanges entre la réalisatrice et Fatma Hassona, malheureusement décédée peu de temps après, juste après l'annonce de la sélection du film au festival de Cannes, le film est porté par cette jeune photographe, sourire aux lèvres quand elle parle de bombardement, et par son travail, ponctuations si fortes à cette relation qui se noue et se maintient sous nos yeux.
L'objet filmique n'est pas tellement criticable en soi. Entièrement composé de séquences filmées au smartphone, retraçant essentiellement des discussions en visio, souffrant des conditions difficiles de connexion dans cette ville bombardée, il est compliqué de garder le contact avec cet ailleurs qui pourrait être le nôtre. La réalisatrice fait tout elle-même, comme si elle nous demandait aussi de faire l'effort de rester en contact avec ces populations civiles tristement sacrifiées.
Mais du coup la technique paraît bien anecdotique...
Les enjeux géopolitiques échappent certainement à beaucoup, dont moi, mais il est important de faire vivre ce film pour ce qu'il est : un témoignage essentiel, émouvant mais dur de que qui se passe à Gaza, dans une indifférence internationale préoccupante.
