Légende oedipienne à la sauce numérique...
Grand spectacle de 2h30 qui adapte une légende chinoise et nous est vendu comme le successeur de Game of Thrones et Le seigneur des anneaux...
On retrouve effectivement les meurtres en cascade ("Tout public", vraiment ?) et les dialogues parfois à rallonge sur l'honneur et le sacrifice. Tout ça est pourtant un peu noyé dans des visuels numériques qui n'échappent pas tout le temps à la bouillie un peu kitsch, et à un jeu d'acteurs parfois "étrange".
Certaines scènes auraient pu être raccourcies, voire coupées (c'est peut-être déjà le cas, vu la faiblesse narrative de certains personnages...).
On se laisse porter par l'emphase de l'ensemble et le sujet principal du film nous apparaît petit à petit, la relation père-fils dans ce qu'elle a d'amour, de haine. Le fils pris en otage, le fils adopté, le fils prodigue, le fils parricide, tout est plus ou moins subtilement illustré ici et on voit très bien où la légende signe son universalité.
Réalisation : Wuershan
Scénario : Wuershan, Ping Ran
Avec : Bo Huang, Fei Hsiang, Li Xuejian, Yu Xia,Kun Chen, Quan Yuan …
Musique : Gordy Haab
Photographie : Wang Yu
Montage : Ka-Fai Cheung, Yuan Du
Produit par : Yang Du, Bo Zhang, Wuershan
Légende oedipienne à la sauce numérique...
Grand spectacle de 2h30 qui adapte une légende chinoise et nous est vendu comme le successeur de Game of Thrones et Le seigneur des anneaux...
On retrouve effectivement les meurtres en cascade ("Tout public", vraiment ?) et les dialogues parfois à rallonge sur l'honneur et le sacrifice. Tout ça est pourtant un peu noyé dans des visuels numériques qui n'échappent pas tout le temps à la bouillie un peu kitsch, et à un jeu d'acteurs parfois "étrange".
Certaines scènes auraient pu être raccourcies, voire coupées (c'est peut-être déjà le cas, vu la faiblesse narrative de certains personnages...).
On se laisse porter par l'emphase de l'ensemble et le sujet principal du film nous apparaît petit à petit, la relation père-fils dans ce qu'elle a d'amour, de haine. Le fils pris en otage, le fils adopté, le fils prodigue, le fils parricide, tout est plus ou moins subtilement illustré ici et on voit très bien où la légende signe son universalité.
