Date de sortie : 21/08/2024
Durée : 1h51
Croa de bois, Croa à ne pas faire...
Rien ne va dans cette tentative vaine de faire revivre le personnage incarné par Brandon Lee dans le film d'Alex Proyas.
On est donc bien obligé de comparer...
Le casting n'est pas bon, et Bill Skarsgard, malgré sa plastique qui ne cesse d'être exposée, fait pâle figure... L'écriture est complètement ratée. Là où Alex Proyas ne perdait pas son temps en explications, Rupert Sanders ici étale de longues minutes pour construire ce couple idyllique notamment, longues minutes qui ne seront en fait que machine à flashbacks pour la suite. Le "purgatoire" est raté (Sami Bouajila, vraiment ?) et rien n'est crédible. Après des développements inutiles la conclusion arrive comme un cheveu sur la soupe. Proyas revendiquait le côté désespéré de son film, ici, le "happy ending" laisse complètement indifférent.
la BO est au mieux insipide, au pire affreuse. Tout est moche, et la ville n'est pas ici un 3e personnage comme dans le film original, mais juste un lieu de déambulation sans âme et sans intérêt. Les corbeaux ne sont que de vagues figurants.
On arrive tant bien que mal à une résolution, mais juste avant on se coltine un dernier (long, très long) passage gore totalement gratuit où de pauvres hommes de main qui n'ont rien demandé se font trucider joyeusement juste parce qu'ils sont sur le chemin d'Eric dans une pseudo scène gothique sur fond d'opéra très mal réalisée...
Bref passez votre chemin, revoyez l'original qui avait le mérite, même si il a vieilli un peu, d'avoir de vraies intentions et un vrai parti pris dans la mise en scène !
Réalisation : Rupert Sanders
Scénario : Zach Baylin et William Schneider
Avec : Bill Skarsgård, FKA Twigs, Danny Huston, Sami Bouajila, Laura Birn…
Musique : Volker Bertelmann
Photographie : Steve Annis
Montage : Neil Smith
Produit par : Edward R. Pressman, Victor Hadida, Molly Hassell, John Jencks
Croa de bois, Croa à ne pas faire...
Rien ne va dans cette tentative vaine de faire revivre le personnage incarné par Brandon Lee dans le film d'Alex Proyas.
On est donc bien obligé de comparer...
Le casting n'est pas bon, et Bill Skarsgard, malgré sa plastique qui ne cesse d'être exposée, fait pâle figure... L'écriture est complètement ratée. Là où Alex Proyas ne perdait pas son temps en explications, Rupert Sanders ici étale de longues minutes pour construire ce couple idyllique notamment, longues minutes qui ne seront en fait que machine à flashbacks pour la suite. Le "purgatoire" est raté (Sami Bouajila, vraiment ?) et rien n'est crédible. Après des développements inutiles la conclusion arrive comme un cheveu sur la soupe. Proyas revendiquait le côté désespéré de son film, ici, le "happy ending" laisse complètement indifférent.
la BO est au mieux insipide, au pire affreuse. Tout est moche, et la ville n'est pas ici un 3e personnage comme dans le film original, mais juste un lieu de déambulation sans âme et sans intérêt. Les corbeaux ne sont que de vagues figurants.
On arrive tant bien que mal à une résolution, mais juste avant on se coltine un dernier (long, très long) passage gore totalement gratuit où de pauvres hommes de main qui n'ont rien demandé se font trucider joyeusement juste parce qu'ils sont sur le chemin d'Eric dans une pseudo scène gothique sur fond d'opéra très mal réalisée...
Bref passez votre chemin, revoyez l'original qui avait le mérite, même si il a vieilli un peu, d'avoir de vraies intentions et un vrai parti pris dans la mise en scène !
Date de sortie : 21/08/2024 | Durée : 1h51
Réalisation : Rupert Sanders
Scénario : Zach Baylin et William Schneider
Avec : Bill Skarsgård, FKA Twigs, Danny Huston, Sami Bouajila, Laura Birn…
Musique : Volker Bertelmann
Photographie : Steve Annis
Montage : Neil Smith
Produit par : Edward R. Pressman, Victor Hadida, Molly Hassell, John Jencks
