Date de sortie : 20/08/2025
Durée : 2h12
Valeur sensible
Joachim Trier revient en force cette année à Cannes et c'est pour moi un vrai coup de cœur.
Le film commence sur des plans assez inhabituels d'une maison. Petit à petit on comprend. La valeur sentimentale c'est celle que l'on met sur ces objets familiaux et qui nous attachent à notre passé. Mais en démontant finalement cette maison, le réalisateur nous montre comment, le temps de son film, les personnages ont fait glisser cette valeur sentimentale des choses vers celles des membres eux-mêmes de la famille.
En effet, le lien était bancal, inexistant, entre le père et les filles notamment. Et c'est à travers des dialogues magnifiquement écrits, des échanges entre les 2 sœurs, ou entre père et fille, que cette valeur sentimentale se déplace enfin.
Le casting est magnifique et candidat fort possible à une palme d'interprétation, masculine et/ou féminine. La mise en scène est fluide et efficace et fourmille de bonnes idées.
Joachim Trier en profite aussi pour glisser réflexions sur des sujets plus "accessoires" comme les écrans dans les familles ou le mode de production des films avec l'arrivée des plates-formes...
Les quelques minimes longueurs n'entachent pas le film qui émeut autant qu'il amuse. Une belle pièce de cette sélection cannoise 2025 que j'espère retrouver au palmarès.
[MAJ palmarès Cannes : Grand prix]
Réalisation : Joachim Trier
Scénario : Joachim Trier, Eskil Vogt
Avec : Renate Reinsve, Inga Ibsdotter Lilleaas, Stellan Skarsgård, Elle Fanning, Cory Michael Smith…
Musique : Hania Rani
Photographie : Kasper Tuxen Andersen
Montage : Olivier Bugge Coutté
Produit par : Juliette Schrameck, Nathanaël Karmitz, Elisha Karmitz, Maria Ekerhovd, Andrea Berentsen Ottmar
Valeur sensible
Joachim Trier revient en force cette année à Cannes et c'est pour moi un vrai coup de cœur.
Le film commence sur des plans assez inhabituels d'une maison. Petit à petit on comprend. La valeur sentimentale c'est celle que l'on met sur ces objets familiaux et qui nous attachent à notre passé. Mais en démontant finalement cette maison, le réalisateur nous montre comment, le temps de son film, les personnages ont fait glisser cette valeur sentimentale des choses vers celles des membres eux-mêmes de la famille.
En effet, le lien était bancal, inexistant, entre le père et les filles notamment. Et c'est à travers des dialogues magnifiquement écrits, des échanges entre les 2 sœurs, ou entre père et fille, que cette valeur sentimentale se déplace enfin.
Le casting est magnifique et candidat fort possible à une palme d'interprétation, masculine et/ou féminine. La mise en scène est fluide et efficace et fourmille de bonnes idées.
Joachim Trier en profite aussi pour glisser réflexions sur des sujets plus "accessoires" comme les écrans dans les familles ou le mode de production des films avec l'arrivée des plates-formes...
Les quelques minimes longueurs n'entachent pas le film qui émeut autant qu'il amuse. Une belle pièce de cette sélection cannoise 2025 que j'espère retrouver au palmarès.
[MAJ palmarès Cannes : Grand prix]
Date de sortie : 20/08/2025 | Durée : 2h12
Réalisation : Joachim Trier
Scénario : Joachim Trier, Eskil Vogt
Avec : Renate Reinsve, Inga Ibsdotter Lilleaas, Stellan Skarsgård, Elle Fanning, Cory Michael Smith…
Musique : Hania Rani
Photographie : Kasper Tuxen Andersen
Montage : Olivier Bugge Coutté
Produit par : Juliette Schrameck, Nathanaël Karmitz, Elisha Karmitz, Maria Ekerhovd, Andrea Berentsen Ottmar
