L’été dernier

Inceste au soleil

Une femme, avocate pour mineurs, commence une liaison avec le fils lui-même mineur de son mari.
Sujet délicat qui m’a profondément dérangé. Difficile de savoir la position de la réalisatrice face à ce sujet qui entraîne forcément des polémiques. Pourtant le rôle qu’elle donne au jeune acteur laisse entrevoir une fascination à mon sens malsaine. Longs plans fixes sur l’acteur qui ne cesse de minauder et de se pavaner torse nu et chemise ouverte, essayant de justifier l’attirance physique qu’il entraine. Difficile de croire que la réalisatrice elle-même à travers le cadre n’est pas sensible aux charmes de son personnage.
Le jeu de l’acteur n’est selon moi pas du tout à la hauteur d’un lolita boy que j’aurais aimé plus subtile.
Léa Drucker fait le job avec brio, comme d’habitude, et son personnage exaspère très vite de tant de bipolarité.
Olivier Rabourdin est très bien aussi et prend les coups de son personnage maltraité avec beaucoup de classe. Dur pour lui cette année entre L’autre Laurens et L’été dernier…).
Autre personnage complètement sous exploité et mal écrit, celui de la sœur et confidente. Oubliée puis réintroduite dans une scène ridicule de distribution de cadeaux à noël.
Catherine Breillat nous dit filmer l’ultra intimité, et pourtant même là elle échoue selon moi. Les plans de relations charnelles sont maladroits, et l’acte en lui-même peu représentatif de la passion sensée les dévorer. Sûrement d’ailleurs à cause du jeune âge de l’acteur, à peine majeur au moment du tournage.

Réalisation :  Catherine Breillat
Scénario : Catherine Breillat
Avec : Léa Drucker, Olivier Rabourdin, Samuel Kircher, Clotilde Courau…
Musique : Kim Gordon
Photographie : Jeanne Lapoirie
Montage : François Quiqueré
Produit par :  Saïd ben Saïd

Scénario
0%
Casting
0%
Mise en scène
0%
Photographie
0%
Bande son
0%
Montage
0%

Inceste au soleil

Une femme, avocate pour mineurs, commence une liaison avec le fils lui-même mineur de son mari.
Sujet délicat qui m’a profondément dérangé. Difficile de savoir la position de la réalisatrice face à ce sujet qui entraîne forcément des polémiques. Pourtant le rôle qu’elle donne au jeune acteur laisse entrevoir une fascination à mon sens malsaine. Longs plans fixes sur l’acteur qui ne cesse de minauder et de se pavaner torse nu et chemise ouverte, essayant de justifier l’attirance physique qu’il entraine. Difficile de croire que la réalisatrice elle-même à travers le cadre n’est pas sensible aux charmes de son personnage.
Le jeu de l’acteur n’est selon moi pas du tout à la hauteur d’un lolita boy que j’aurais aimé plus subtile.
Léa Drucker fait le job avec brio, comme d’habitude, et son personnage exaspère très vite de tant de bipolarité.
Olivier Rabourdin est très bien aussi et prend les coups de son personnage maltraité avec beaucoup de classe. Dur pour lui cette année entre L’autre Laurens et L’été dernier…).
Autre personnage complètement sous exploité et mal écrit, celui de la sœur et confidente. Oubliée puis réintroduite dans une scène ridicule de distribution de cadeaux à noël.
Catherine Breillat nous dit filmer l’ultra intimité, et pourtant même là elle échoue selon moi. Les plans de relations charnelles sont maladroits, et l’acte en lui-même peu représentatif de la passion sensée les dévorer. Sûrement d’ailleurs à cause du jeune âge de l’acteur, à peine majeur au moment du tournage.

Scénario
0%
Casting
0%
Mise en scène
0%
Photographie
0%
Bande son
0%
Montage
0%

Réalisation :  Catherine Breillat
Scénario : Catherine Breillat
Avec : Léa Drucker, Olivier Rabourdin, Samuel Kircher, Clotilde Courau…
Musique : Kim Gordon
Photographie : Jeanne Lapoirie
Montage : François Quiqueré
Produit par :  Saïd ben Saïd

Laisser un commentaire