Leçon de cinéma
Italie 1858. Le petit Edgardo Mortara, né dans une famille juive est baptisé contre le gré de ses parents dans la religion catholique. Après ses 6 ans, le pape ordonne qu’il soit enlevé à ses parents, tant que ceux-ci ne se convertiront pas.
Film magistral de bout en bout, sérieux concurrent à la palme d’Or ou au moins palme de la mise en scène. Du cinéma que certains appelleront « classique » mais tout est là. Les émotions jaillissent grâce à l’histoire, son interprétation, les décors , costumes, musique et scènes exceptionnelles de finesse et de force à la fois.
La religion catholique est ici coupable d’enlèvement, mais dans une intention de « bien faire », de sauver l’enfant. Pas de manichéisme ici, certaines scènes (animations d’iconographies juives ou cauchemar de circoncision) pouvant accentuer le côté malsain du personnage de Pie IX sont rattrapées à côté de ça par un amour qui semble être paternel (même si maladroit) entre celui-ci et les enfants retenus auprès de lui.
A voir absolument !
Réalisation : Marco Bellochio
Scénario : Marco Bellochio, Susanna Nicchiarello
Avec : Enea Sala, Leonardo Maltese, Paolo Pierobon, Fausto Russo Alesi, Barbara Ronchi, Samuele Teneggi…
Musique : Fabio Massimo Capogrosso
Photographie : Francesco Di Giacomo
Montage : Stefano Mariotti
Produit par : Beppe Cachetto, Simone Gattoni, Paolo Del Brocco
Leçon de cinéma
Italie 1858. Le petit Edgardo Mortara, né dans une famille juive est baptisé contre le gré de ses parents dans la religion catholique. Après ses 6 ans, le pape ordonne qu’il soit enlevé à ses parents, tant que ceux-ci ne se convertiront pas.
Film magistral de bout en bout, sérieux concurrent à la palme d’Or ou au moins palme de la mise en scène. Du cinéma que certains appelleront « classique » mais tout est là. Les émotions jaillissent grâce à l’histoire, son interprétation, les décors , costumes, musique et scènes exceptionnelles de finesse et de force à la fois.
La religion catholique est ici coupable d’enlèvement, mais dans une intention de « bien faire », de sauver l’enfant. Pas de manichéisme ici, certaines scènes (animations d’iconographies juives ou cauchemar de circoncision) pouvant accentuer le côté malsain du personnage de Pie IX sont rattrapées à côté de ça par un amour qui semble être paternel (même si maladroit) entre celui-ci et les enfants retenus auprès de lui.
A voir absolument !
Réalisation : Marco Bellochio
Scénario : Marco Bellochio, Susanna Nicchiarello
Avec : Enea Sala, Leonardo Maltese, Paolo Pierobon, Fausto Russo Alesi, Barbara Ronchi, Samuele Teneggi…
Musique : Fabio Massimo Capogrosso
Photographie : Francesco Di Giacomo
Montage : Stefano Mariotti
Produit par : Beppe Cachetto, Simone Gattoni, Paolo Del Brocco
